La carrière du mal



Titre: La Carrière du mal
Auteur: Robert Galbraith
Éditeur: Grasset
Pages: 599
Parution: 6 mai 2016
Genre : Roman policier


Résumé

Lorsque Robin Ellacott reçoit ce jour-là un mystérieux colis, elle est loin de se douter de la vision d’horreur qui l’attend : la jambe tranchée d’une femme.

Son patron, le détective privé Cormoran Strike, est moins surpris qu’elle, mais tout aussi inquiet. Qui est l’expéditeur de ce paquet macabre ? Quatre noms viennent aussitôt à l’esprit de Strike, surgis de son propre passé. Quatre individus capables les uns comme les autres, il le sait, des plus violentes atrocités.
Les enquêteurs de la police en charge du dossier ne tardent pas à choisir leur suspect idéal – mais Strike, persuadé qu’ils font fausse route, décide de prendre lui-même les choses en main. Avec l’aide de Robin, il plonge dans le monde pervers et ténébreux des trois autres coupables potentiels. Mais le temps leur est compté, car de nouveaux crimes font bientôt surface, toujours plus terrifiants…

La Carrière du Mal est le troisième volet des aventures du détective Cormoran Strike et de son assistante Robin Ellacott. Intrigue diabolique, coups de théâtre en rafale – ce roman haletant est aussi l’histoire d’un homme et d’une femme arrivés à la croisée des chemins, pour qui l’heure du choix, dans leur vie privée comme professionnelle, a sonné.



Ce que Geneviève en pense...

Étant tombée dans l'oeuvre d'Agatha Christie à l'adolescence (comme Obélix dans la potion magique), je suis vite devenue une inconditionnelle de romans policiers. La bibliothèque de ma mère en était fort bien garnie.

C'est donc avec un grand plaisir que je me suis lancée dans la lecture de ce dernier livre de JK Rolling - alias Robert Galbraith - même s'il s'agit du troisième de la série. Je me doutais que ma méconnaissance des personnages ne nuirait pas à ma compréhension du déroulement de l'enquête. C'est rarement le cas dans les polars.

Le sens du détail de l'auteure est un vrai délice. On retrouve en effet, tout comme c'était le cas dans Harry Potter, des personnages complets et complexes. On connait leur famille, leurs amis, leurs habitudes. Comme s'ils existaient vraiment. La description des lieux est aussi précise, sans tomber dans l'excès, ce qui alourdirait l'histoire. Il faut dire qu'ayant eu la chance de visiter Londres et Édimbourg, j'étais capable de me représenter plusieurs lieux sans avoir à faire d'efforts.

J'ai également apprécié l'alternance entre la narration omnisciente et celle du tueur. Cela permet au lecteur de recueillir des indices nous amenant tranquillement à la conclusion de l'histoire. Tout se tient. Les liens sont solides, même si l'auteure fait moult détours pour emmêler les cordes.

Petit bémol : la longueur de l'enquête. Je crois que le rythme aurait pu être plus soutenu. J'ai trouvé quelques longueurs, surtout au début. Il m’a bien fallu 200 pages avant d’obtenir une vitesse de croisière dans ma lecture.

Bref, malgré les quelques longueurs, je me suis suffisamment attachée aux personnages pour avoir envie de lire les deux premiers tomes et avoir hâte au prochain. Les dernières pages ont le don de nous mettre en haleine.

Merci aux Éditions Hachette pour cette lecture


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